9 août 2008

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L'ETE MEURTIER DES JOURNALISTES (I)

Et ce qui devait arriver arriva...

Après avoir traqué la mort d'enfants tout l'été, essorant toutes les possibilités techniques du racolage émotionnel, le premier média de France dans son souci du spectateur, sa quête de sens et son optimisation de temps de cerveau a fini par l'inventer au 20 heures.

Nouvelle vérification par la première compagnie du "principe de Sevran" découvert par, feu, Jean-Pierre Elkabach : Quand Internet court après le buzz et que l'information officielle court après internet, le buzz devient de l'information officielle.

Un stagiaire soucieux de briller, mais un peu dur d'oreille, qui glisse l'info qui tue à une Florence pressée de rentrer chez elle... et hop c'est le petit Louis qu'on "a retrouvé mort" !

Pas besoin d'être journaliste pourtant pour savoir qu'il était à
Pékin avec son papa.


2 comments:

Anonyme a dit…

Seb, Dieu sait que j'adore ce que tu écris !!! Mais par pitié, arrête de taper sur les stagiaires!!! Les pauvres, déjà qu'ils se font entuber dans les grandes largeurs, si en plus on se met à les accuser de l'incompétence de TF1 ...
En général, ils ont tellement peur de se faire taper sur les doigts ou de voir un éventuel CDD ou CDI leur passer sous le nez qu'ils préfèreraient s'arracher la langue plutôt que de dire une connerie !!
Le problème dans cette histoire, c'est qu'en 2008, les gens croient encore que le JT de TF1 (et France aussi) c'est de l'information!

Anonyme a dit…

Dans la logique de TF1, après le petit Valentin, le petit Louis aurait dû être mort. Manque de bol, la France n'est pas peuplée uniquement de malades mentaux et de "marginaux" comme ils disent. Parce que pour TF1 le peuple de France se résume à l'idée qu'ils s'en font : Ils en sont arrivés à croire que Navarro, Julie Lescaut, Joséphine ange gardien ce serait ça la France : des violeurs, des assassins. Un détail toutefois, tout journaliste doit savoir qu'une info, cela se vérifie ; on lui aurait dit de façon officieuse comme elle le déclare avec la gueule de l'emploi qui s'impose : boujour l'info. "Quand on en connait pas plus que ça, on n'a qu'à fermer sa gueule" aurait dit Coluche. Ne pas oublier également que les jités c'est pas de l'info, c'est du feuilleton, joyeux ou macabre, mais du feuilleton tout de même, avec tout ce que l'on peut imaginer comme rebondissements. Merci à toi d'avoir mis ce reportage dans ton blog, ainsi j'ai pu comprendre pourquoi le journaliste, euh le présentateur de service, ce week end a présenté ses excuses à la famille, il a raison le garçon, ça mange pas de pain...

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