13 août 2008

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MISE EN BIERE CHINOISE

Maintenant que nous tombons de cheval, que les barres parallèles nous échappent des mains, que nos fleurets sont lourds, que nous pleurons au bord du petit bassin en nous demandant "pourquoi que la vie elle est si mouillée", que nous canotons la tête sous l’eau, que nous sommes tatamisés en sept secondes neuf dixième, que nous rangeons les calicots tricolores et les pathétiques badges à Douillet, que La première compagnie cartonne avec ses "Feux de L’amour" tandis que Banal+ et Rance Télé maudissent leur investissement bref que La France surpasse son record de plongée dans les abysses du classement des nations aux jeux olympiques de Pékin, regardons se profiler à l’horizon la tornade médiatique anti-chinoise.
Intéressons-nous plutôt aux causes intérieures des branlées sportives que La France s'inflige depuis deux ans (aux termes d'emballements hystériques). J’ai bien une piste... Elle me fut glissée par un ami asiatique, sportif en canapé qui, le soir de la célébration des dix ans de la victoire Française en coupe du monde de football, me fit un rapprochement, fumeux mais statistiquement tangible, entre nos victoires sportives et les régimes politiques du moment :

« Une démocratie qui ne s’aime pas vote à droite, la droite c’est l’inverse de l’esprit d’équipe, sans équipe pas de victoire. »

Nous célébrâmes la perfection de son équation en battant le record au bras lancé d'ouverture de cannettes de Tsing-Tao synchronisée.



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