20 avril 2008

SM 14.04.08 > CONVERSATION AVEC SEB MUSSET

1ere partie d’une interview où je reviens sur la prédominance du concept de « travail salarié » qui charpente idéologiquement nos sociétés jusqu’au plus intime de la réflexion de chaque individu. Tant qu'il en sera ainsi, cela permettra encore longtemps tous les abus de pouvoir. Je fais référence à plusieurs reprises à l’ouvrage « Misères du présent, richesse du possible » d’André Gorz, éditions Galilée, dont je pourrais citer chaque page tant l'ouvrage est riche en constats et en propositions, ce qui fait son intérêt supplémentaire.

« Il faut oser vouloir l’exode de « la société du travail » : elle n’existe plus et ne reviendra pas. Il faut vouloir la mort de cette société qui agonise afin qu’une autre puisse naître sur ses décombres. »

Dans la 2eme partie, je m'arrête sur « la culpabilisation de l’inactif » au travers de deux exemples. Puis, je fais un petit retour sur « la rigueur » par un gouvernement à la cacophonie orchestrée pour mieux tromper les « déficients auditifs » que nous sommes. Une rigueur qui me mènera à rien, si ce n’est à une autre rigueur. Le renforcement d’une politique répressive envers les précaires au moment où la crise financière mondiale gronde, n'est-ce pas l’occasion d’expérimenter de nouvelles voies de solidarités alternatives ? "Refusons de mourir à trente ans pour être enterrés à soixante-dix."


3 comments:

FNUR a dit…

Intéressant ce blog. Le salariat est assez comparable et de plus en plus à l'esclavage. Subir les caprices d'un chef et ses fantaisies, quoi de plus ignoble ?

Grand François est terrible disant en peu de mots et sans pudibonderies de communiquant ce qu'il en est de bien des choses.

Ca fait penser au titre :
" Des ravages du manque de sincérité dans les relations humaines "

* Olivier Bardolle

La sincérité et ses intonations sont devenues prohibées, le politiquement correct en sorte.

Sans doute issu de l'idée puritaine que les passions sont nécessairement sans intelligence.

L'hypocrisie, hypo crisis, devant éviter toute crise, apologie d'un monde feutré où l'on s'entretue en silence plutôt que de débattre dans la possibilité que du bruit apparaisse.

Anonyme a dit…

Salut Sébastien !

Oui, beaucoup de trentenaires même diplômés sont passés par cette moulinette. C'est dur mais comme tu dis il faut soit faire son propre travail(artisanat, échanges, savoir) soit inventer d'autre façon de vivre, des associations, des services aux personnes, à l'éducation par exemples.
Etre autarcique en aliments(jardinage sérieux est aussi un must). Il faut s'assumer en dehors des systèmes, il faut être.

Bonne écriture, réflexions et inspiration.

je lis souvent tes articles et je me retrouve beaucoup dans ce que tu dit ! un peu de chaleur et d'humanisme sur le web. Si la "société" pouvait arrêter d'être un gros mouton, cela bougerait de suite. La société va peut-être se bouger une fois dans les bas fond, il semble qu'on est pas encore assez bas :( pour que les gens s'unissent.
En attendant, il faut être positif, voir au travers de tout ça pour ne pas souffrir, se connecter à l'essentiel.

Bertrand Labarre a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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